Boris Eltsine est sans aucun doute un personnage important de l’histoire politique de la Russie. Il est considéré comme le premier chef d’État non soviétique de ce pays. En 1991, son élection a donné de l’espoir à tout un peuple. Perçu comme un sauveur, il s’est avéré être un individu à plusieurs facettes comme sa passion pour le casino. Sous sa présidence, la démocratie est restée véritablement un mythe pour les Russes.
Boris Eltsine et les jeux de Casino
L’histoire politique et sociale de Boris Eltsine ressemble véritablement à un jeu de roulette russe. Sa double vie a maintes fois été révélée dans la presse. Plusieurs témoignages ont rapporté la passion de Boris Eltsine pour le casino. Il se délectait par exemple des machines à sous, du poker et de la roulette.
Sous sa présidence, le secteur a connu une véritable évolution. Certains analystes assimilent beaucoup sa méthode de gouvernance à des techniques qu’il développait en s’adonnant au jeu de hasard. Entre 1991 et 1999, la Russie a atteint des sommets dans la crise sociale et économique. Les pénuries et la cherté de la vie ont poussé le président à adopter une politique de privatisation de masse.
Ces méthodes ont été contestées, car elles ne profitaient qu’à créer de nouveaux riches parmi les amis d’Eltsine. De plus en plus, ce dernier s’enlisait dans sa passion pour le casino qui est un vaste domaine. Son incapacité à gérer efficacement les problèmes du pays l’amène à démissionner en 1999 et à demander pardon au peuple.
Boris Eltsine et son séjour au Kremlin
Le premier président russe élu par des suffrages démocratiques naquit en 1931. Il accéda à la tête du parti socialiste en 1990 après avoir mis fin au PCFR. Cette famille politique appelée Soviet suprême de la République fédérative soviétique de Russie est la branche rivale du communisme. Boris Eltsine devint rapidement en 1991 l’homme fort du kremlin.
Il s’opposa farouchement au putsch de Moscou qui précipitera Mikhaïl Gorbatchev et le PCFR dans la déchéance totale. C’est ainsi que commença l’histoire d’un être perçu comme un sauveur à la tête du pays. Néanmoins, il est devenu très contesté au fil des années. Il lui était reproché :
- des actions militaires non justifiées en Tchétchénie
- un climat social précaire
- une attaque armée contre la Douma en octobre 1993
- son addiction pour les jeux de casino
- une corruption grandissante au sommet de l’État.
Au-delà de ces bouleversements idéologiques dans la région, la situation dans les rues a connu une détérioration sans précédent. Il mena une politique de privatisation des actifs du pays profitant seulement à des oligarques. Par contre, pour le peuple, la vie en Russie était devenue chère dans la plupart des secteurs. La dette nationale a aussi considérablement augmenté.
La vie politique de Boris Eltsine
En 1960, le parti communiste demande au jeune Boris Eltsine de rédiger son autobiographie. Cependant, il cacha délibérément qu’il faisait partie d’une famille de riches paysans ennemis de peuple. Ce mensonge était nécessaire pour lui assurer son avenir politique au sein de la communauté.
Comme un espion, il évolua dans la congrégation communiste la plus puissante du pays de l’époque. Son diplôme d’ingénieur à l’institut polytechnique de Sverdlovsk l’aida sur plusieurs plans. D’une part, il put affronter une vie riche en rebondissements. Il connut dans son parcours 12 métiers de tous genres. D’autre part, son expertise le rendait exceptionnel sur les chantiers de construction sous Khrouchtchev.
Il est nommé alors responsable des ingénieurs à trente ans après avoir eu son adhésion officielle comme membre du parti communiste. Le succès des travaux lui octroya une grande renommée. Il change de dimension en devenant Chef du PCFR à Sverdlovsk quelques années plus tard.
Il est considéré comme un dirigeant charismatique et bien aimé. Sa ténacité et son abnégation ont sidéré toutes les têtes pensantes du parti. Il lança de nombreuses révolutions et des réformes visant à améliorer la vie des habitants.
Il basa toute sa méthode sur la mise en place d’une modernité en campagne comme en ville. Cette excellente renommée poussa Gorbatchev à le propulser au sommet du PCFR dans la capitale. Boris Eltsine fut nommé au bureau politique en février 1986 avec le soutien de l’homme fort du Kremlin. Cette ascension fulgurante lui permet d’accéder à la liste des suppléants des dirigeants du parti.
Dans sa quête du pouvoir, Boris Eltsine s’est fait beaucoup d’ennemis qui pour la majorité étaient des amis d’hier. Dans un véritable jeu de roulette russe, il subit plusieurs coups bas des communistes. Cependant, comme un phénix, Boris Eltsine fait rallier le peuple à sa cause.
C’est ce qui lui vaut un retour au parti à Moscou après une nomination démocratique en 1989. Il devint député de Sverdlovsk et Président du parlement russe en mai 1990. Un an plus tard, il est élu comme le premier Chef de l’État de la Russie aux suffrages universels le 12 juin.
En somme, Boris Eltsine est un personnage dont la vie est pleine de mystères. Il réussit à se hisser à la tête du pays par son audace et sa grande ténacité. Cependant, plusieurs échecs dans sa mission étatique l’obligent à démissionner en décembre 1999.